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Chenilles processionnaires : attention danger

Les services de la Ville recensent à l’heure actuelle trois interventions en un mois pour éradiquer un nid de chenilles processionnaires. Plusieurs membres du département techniques ont par ailleurs été touchés dans le cadre de leur travail par ces insectes, particulièrement urticants. Les réactions cutanées sont assez importantes.

En cas de découverte d’un nid sur l’espace public, les citoyens peuvent faire appel au service Environnement au 063.67.00.55. Ce dernier renverra vers une société spécialisée en éradication des nuisibles.

Si le nid est découvert chez un particulier, c’est à lui de prendre contact directement avec une société spécialisée. L’intervention d’un professionnel est préférable pour éradiquer les nids. La méthode la plus efficace consiste à brûler et aspirer les chenilles et leurs nids, de préférence tôt dans la saison quand les poils urticants ne sont pas encore développés

Les pompiers n’interviendront qu’en ultime recours, en cas notamment de crise sanitaire. Mais nous n’en sommes pas là.

Nous demandons à la population de rester vigilante.

Les poils de la chenille processionnaire provoquent une réaction urticante ou de l’urticaire, une éruption cutanée douloureuse avec de fortes démangeaisons. Une intervention médicale est souvent nécessaire. Les poils urticants pouvant persister des années après la disparition de la chenille,

Symptômes :

Contact avec la peau: apparition dans les huit heures d'une éruption douloureuse avec de sévères démangeaisons. La réaction se fait sur les parties découvertes de la peau mais aussi sur d'autres parties du corps. Les poils urticants se dispersent aisément par la sueur, le grattage et le frottement ou par l'intermédiaire des vêtements.

Contact avec les yeux: développement après 1 à 4 heures d'une conjonctivite (yeux rouges, douleureux et larmoyants). Quand un poil urticant s'enfonce profondément dans les tissus oculaires, apparaissent des réactions inflammatoires sévères avec, dans de rares cas, évolution vers la cécité.

Contact par inhalation: les poils urticants irritent les voies respiratoires. Cette irritation se manifeste par des éternuements, des maux de gorge, des difficutés à déglutir et éventuellement des difficultés respiratoires dues à un bronchospasme (rétrécissement des bronches comme dans l'asthme).

Contact par ingestion: il se produit une inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins qui s'accompagne de symptômes tels que de l'hypersalivation, des vomissements et des douleurs abdominales.

Une personne qui a des contacts répétés avec la chenille processionnaire présente des réactions qui s'aggravent à chaque nouveau contact. Dans les cas sévères, il peut y avoir un choc anaphylactique mettant la vie en danger (urticaire, transpiration, oedème dans la bouche et la gorge, difficultés respiratoires, hypotension et perte de connaissance).

Traitement

Les premiers soins en cas de contact avec les chenilles processionnaires dépend du type de contact et de la gravité des symptômes.

En cas de symptômes généraux

Les personnes qui, en plus des signes locaux, présentent des symptômes généraux tels que malaise, vertiges, vomissements, doivent être dirigées vers un hôpital.

En cas de contact avec la peau

Ôter tous les vêtements et les manipuler avec des gants. Les vêtements seront lavés à température la plus élevée possible et séchés au séchoir.

Laver la peau abondamment à l'eau et au savon.

On peut éventuellement se servir de papier collant pour décrocher les poils urticants de la peau, un peu à la manière d'une épilation. Brosser soigneusement les cheveux si nécessaire.

Les antihistaminiques peuvent soulager les démangeaisons. Consultez un médecin en cas de forte éruption cutanée.

En cas de contact avec les yeux

Les yeux doivent être rincés, de préférence chez un ophtalmologue après application d'une solution anesthésique locale.

Après le rinçage, un examen minutieux des yeux excluera la présence de poils urticants résiduels.

Les poils profondément ancrés dans les tissus oculaires doivent être ôtés chirurgicalement.

En cas de contact avec les voies respiratoires

L'évaluation des symptômes respiratoires se fait par un médecin. Celui-ci donne un traitement adapté aux symptômes. Le traitement comporte des antihistaminiques et/ou des corticoïdes et des aérosols ou des nébulisations.

En cas d’ingestion

Diluer la quantité de poils ingérés en buvant un grand verre d'eau. On peut tenter d'enlever les poils de la muqueuse de la bouche en raclant prudemment à l'aide d'une spatule ou d'une compresse ou en les "épilants" à l'aide de papier collant.

Une endoscopie sous anesthésie générale est souvent nécessaire pour extraire les poils urticants profondéments ancrés dans les muqueuses de la bouche, de la gorge ou de l'oesophage.

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