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Actualités

La place Léopold sera inaugurée le 24 mai !

Le parking souterrain, bénéficiant d’un véritable cachet architectural, proposera environ 200 places en plein centre-ville

Mise à jour février 2024

Beaucoup se souviendront de ce moment historique où le premier coup de pelle a été donné sur la place Léopold. Les pavés, soigneusement retirés, ont d’ailleurs retrouvé une seconde jeunesse sur le parvis de l’église Saint-Donat, en lui redonnant toute sa splendeur.

Le Bourgmestre, l’a annoncé lors de ses vœux en janvier, la place sera inaugurée au printemps, le 24 mai, pour lancer les festivités du maitrank. Et on peut dire que le planning d’occupation de cette place emblématique se remplit à vue d’œil. De beaux moment en perspective à partager ensemble.

 

Pavage en voie de finalisation

Aujourd’hui on peut dire que le pavage est presque terminé en surface. Les trois édicules sont sortis de sol : celui destiné au désenfumage, la cage d’ascenseur et l’escalier. L’ensemble vient d’être décoffré.

L’habillage de ces édicules suivra. Ce sera de l’acier peint. Dès que cette phase sera achevée, les ouvriers procéderont à l’installation de la halle, qui nécessitera environ une semaine de travail. Les arbres seront plantés courant mars : quatre devant le Palais du gouverneur et onze rue de la Poste, en face des cafés.

Le long de la Poste, les ouvriers sont pour le moment occupés à installer l’égouttage.

Le gros œuvre est terminé au -1 et au -2

A l’intérieur les ouvriers s’activent à installer les chemins de câbles, réaliser les raccordements électriques, le réseau d’éclairage, le réseau incendie, la ventilation, les sanitaires, …

A termes, ces toilettes publiques seront normalement accessibles soit via votre ticket de parking ou via un ticket acheté à la borne à cet effet.

Le marquage au sol des places de parking est prévu en avril tandis qu’une couche d’époxy doit encore être posée sur la rampe d’accès au -2.

L’ouvrage d’art N°1 est en construction (le long de la Poste), comprenant la montée/descente d’escalier extérieur ainsi que la petite casquette (avancée sous laquelle seront installés des bancs). Une fois ce travail achevé, les équipes procéderont au remblai pour finaliser la rampe d’accès depuis l’avenue Nothomb et construire les gradins. Plusieurs arbres viendront aussi au niveau de cette rampe, pour distinguer les deux sens de circulation.

Au niveau Archéologiques, les équipes de l’AWAP, sous la supervision de Denis Henrottay, Archéologue, sont occupés à réaliser des panneaux didactiques qui seront installés dans les escaliers principaux.


Espace Léopold

La dalle du niveau -1 a été coulée

Le pavage devrait se terminer fin 2023

Mise à jour juin 2023

Les travaux se poursuivent sur l’Espace Léopold. Tous les jours, des avancées sont constatées par les équipes, les riverains, les habitants qui circulent aux alentours.

Les « portes ouvertes » du samedi 17 juin ont permis à celles et ceux qui le souhaitaient de parcourir les différents niveaux pour constater par eux même l’ampleur des travaux et la transformation progressive du site en un vaste espace polyvalent permettant le parking mais aussi l’organisation de grands évènements.

A l’heure de boucler ce bulletin, en sous-sol, les équipes ont coffré et bétonné des colonnes et des poutres sur la moitié du parking tandis que les prédalles ont été posées sur environ un quart du parking.

Le bétonnage de la moitié de la dalle du parking du -1 est prévue vers le 20 juin.

En surface, la fondation de la future place a été réalisée sur plus ou moins la moitié du volume.

Moins visible, mais un nouvel égouttage pour les eaux claires a été posé.

Les différents raccordements d’eaux usées et d’eaux claires des habitations de la rue du Palais de Justice et une partie de la rue de la Poste ont été réalisés.

Le premier pavé a été posé le jeudi 1er juin. Il faudra compter 110 jours calendrier pour venir à bout de ce chantier de pavage, ce qui nous projette à la fin de l’année 2023.


Espace Léopold : un planning respecté

Interview avec François Pahaut, conducteur principal du chantier

Mise à jour mars 2023

En sous-sol

Le terrassement sous la dalle s’est terminé fin janvier, comme prévu par le calendrier. Les équipes sur places ont alors procédé à l’empierrement.

Les ouvriers sont occupés en ce moment à couler les semelles de fondation au niveau -2. Plus de la moitié de la surface du parking est faite.

Les éléments préfabriqués sont attendus début mars pour permettre la construction de la dalle au -1. Des colonnes de 2m40 de haut sont installées avec des poutres et des hourdis pour préparer le travail qui devrait être fin courant avril ou mai. Le béton lissé lui donnera son aspect définitif.

La phase de pompage des eaux claires et hydrocarbures est également en cours avec installation de fosses bétonnées. Ce travail sera suivi par la mise en place de la fosse de l’ascenseur.

La construction des locaux sanitaires et d’un local à haute tension est également en cours de manière externe au parking.

En surface

La grande dalle est en place, sur laquelle on a placé la nappe drainante (sous-fondation). La rue du Palais de Justice est désormais fermée pour permettre l’enlèvement du revêtement, composé de pavés et d’hydrocarbonés. La phase d’égouttage pourra alors être entamée, des travaux prévus sur une profondeur d’environ 2m. Un réseau de gaines (Ores,…) sera alors installé devant les commerces.

Quand ces premiers travaux seront finis, les équipes démarreront le terrassement de la voirie : sous-fondation, fondation puis revêtement en pierres naturelles. Le pavage en surface est prévu courant avril.

Si le planning continue d’être respecté, la surface de la place devrait être opérationnelle fin 2023.


A l’aventure avec les recherches archéologiques Place Léopold

Mise à jour juin 2022

Les fouilles de l’Agence Wallonne du Patrimoine (AWaP) se sont achevées à l’emplacement du futur parking souterrain de la Place Léopold. L’opération a été menée en deux phases, la première étape en Août 2021 concentrée sur le parc, et la seconde étape début Février 2022, focalisée sur la place Léopold. L’archéologue Denis Henrotay et l’équipe AWaP ont tout terminé avec succès dans un délai très court et ce malgré les intempéries.

ARLON, VILLE ANTIQUE

Les puits découverts recélaient d’un matériel très riche, couvrant les trois premiers siècles de notre ère. L’eau a permis la conservation d’éléments en bois, comme une tablette à écrire ou encore une serrure de coffret. Des traces de poteaux creusés dans le rocher indiquent la nature des bâtiments édifiés. Ces éléments confirment la présence de la ville antique, agrandissant encore le périmètre confirmé du vicus. NOS ANCÊTRES LES GALLO-ROMAINS Certains vestiges d’occupation gallo[1]romaine ont été décelés, tels qu’un puits-latrines et plusieurs fosses comblées avec les débris d’une forge. Ces anciennes structures ont permis de nombreuses trouvailles. Suite à l’excavation de la place, des structures gallo-romaines sont apparues, creusées dans la roche. Une longue carrière de sable blanc et plus d’une douzaine de puits et de fosses ont été mis au jour. Il y avait déjà du monde à Arlon.

LE MOYEN-ÂGE, C’ÉTAIT HIER…

Des vestiges d’habitations civiles, détruites durant la seconde moitié du 16ème siècle, ont été retrouvés. Construits en pan-de-bois, ces bâtiments modestes reposaient sur de petits murets en pierre. Les maisons étaient disposées le long d’une rue en pente. Des traces d’incendie et de reconstruction ont été repérées. Il s’agit de fosses d’extraction d’argile utilisée pour remplir les colombages. Les fosses creusées dans le sol étaient ensuite comblées avec les débris des incendies. Fascinant de découvrir ces techniques ancestrales

UNE VILLE BIEN DÉFENDUE

Dans les remblais, l’équipe a mis au jour des céramiques, des morceaux de poêle en terre cuite, et des pièces de monnaies. Ce quartier de la ville du Moyen Age était délimité par un mur renforcé de plusieurs contreforts. L’élément essentiel reste le fossé, creusé dans le rocher, comme système de défense de la ville médiévale. Avec une profondeur de près de 4 mètres, le fond du fossé est renforcé par des pieux en bois, soutenu par une plate-forme en argile. Le mur d’enceinte, entièrement détruit, n’a laissé aucun vestige. Un grand puits circulaire a été comblé au 16ème siècle. Il contenait de nombreux reste de cuirs, résidus d’une activité de cordonnier ou de bourrelier. Et oui, l’artisanat était déjà bien développé.

DES TRÉSORS RÉPERTORIÉS BIENTÔT EXPOSÉS

Tous ces vestiges font l’objet de relevés techniques, de photographies, de vues aériennes et pour certains de relevés scans 3D pour parfaire leurs enregistrements. Vous pourrez bientôt découvrir une partie des vestiges d’Arlon exposés place Léopold et l’autre partie au Musée Gaspar.


Interview avec Pierre Hebbelinck, architecte mandataire en charge de l’aménagement global de l’Espace Léopold. 

Mise à jour 07.02.22

Pierre Hebbelinck, architecte, et ses partenaires, MSA, l’Arche Claire, GNI, Boydens et Bloc paysage ont travaillé sur base d’une écoute attentive et proposé un concept comme solution pour améliorer la qualité de vie des citoyens arlonais

Quel est le concept architectural et son objectif ?

Le premier élément à prendre en compte, c’est que l’équipe a été invitée à réfléchir d’un point de vue architectural, mais aussi urbain. Il fallait voir le projet comme un ensemble comprenant un parc et une place et retisser une relation, le rapport qu’entretiennent les habitants avec le cœur de leur ville. Notre objectif a été d’essayer de formuler, à travers de nouveaux usages, de nouveaux récits et histoires.

Il fallait imaginer que la place Léopold, dédiée à un « tapis de voitures », allait être réinvestie par les habitants, libérée pour les rassemblements, la mobilité douce.

On peut dire que la place Léopold est une belle place urbaine, avec ses propres caractéristiques et une déclivité qui crée une perspective qualitative jusqu’au parc. Or, tout le parc de voitures empêche la lisibilité de cette place.

Notre premier objectif a été de lire les signes de l’histoire. Autour de la place, on retrouve de l’habitat ancien avec notamment des commerces, des cafés qui débouchent sur la rue piétonne. On retrouve ensuite des bâtiments de caractère, l’ancien Palais de justice et le Palais du Gouverneur. Notre projet a eu cette volonté de contribuer à mettre en valeur ce bâti.

Ensuite, le second objectif a été de permettre aux usagers d’investir l’espace, de manière collective mais aussi intime. Cette place sera le lieu de rassemblements festifs, mais également l’entrée aux commerces et aux bistrots. Au niveau du parc, on va travailler avec un jeu de verdure pouvant servir d’abri pour diverses typologies de groupes. On pourra par exemple retrouver un « banc des amoureux ». En troisième lieu, la pente naturelle, la déclivité de cette place et sa topographie permettent un parking faussement enterré qui possède une façade ouverte. On ne retrouve pas de pente raide pour entrer dans ce parking, mais plutôt une couture pour faire une liaison douce et naturelle entre le parc et le premier niveau de parking.

Pour finir, nous avions bien conscience du statut d’Arlon de « troisième plus ancienne ville de Belgique » et donc de l’opportunité pour les fouilles de dégager un nouvel espace de mémoire. Nous nous sommes d’ailleurs mis à disposition de l’équipe de M. Henrotay, archéologue à l’Agence Wallonne du Patrimoine, qui a été associé à tous les stades de notre réflexion. Il est notamment prévu dans le projet de mettre en évidence des artéfacts anciens retrouvés sur place, et d’en faire une sorte de « musée ».

Quel a été votre processus de réflexion ?

La première étape est la compréhension et l’empathie envers les habitants et les usagers. Nous avons particulièrement été attentifs envers les commerçants, les étudiants… Nous nous sommes rapidement rendu compte qu’il y avait notamment dans le projet un capital à exploiter en faveur des étudiants.

Arlon a bien le statut d’une ville, mais elle draine les énergies de toute la campagne environnante. Pour nous, elle peut revêtir ce statut d’ambassadrice de la communauté urbaine et rurale qui l’entoure. Le projet a bien entendu une dimension arlonaise, avec la création d’une place supérieure, d’un plateau pour les événements, d’un parc et d’un parking souterrain mais aussi une dimension supra arlonaise.

Pour un chantier, il s’agit de « blesser » puis de « cautériser ». Notamment, le creusement est une blessure, mais la technique des pieux forés crées ensuite un moule de la terre ôtée. Ceci nous permet de mettre en évidence la stratification, les couches historiques, l’aspect terreux du projet. Nous bénéficions d’un espace inouï dans un terreau fertile.

Dans le monde actuel, l’architecte est amené à résoudre des complexités. Nous devons batailler avec 682 lois, décrets et normes qui impactent au quotidien l’avancée d’un projet.

Nous sommes organisés en plusieurs équipes, mêlant architectes, ingénieurs, techniciens et sommes amenés à résoudre ces complexités. Il y a tout un arsenal normatif dans ce projet public mais je dois dire que le management politique a été très impliqué. Nous avons eu beaucoup de rencontres citoyennes et d’aller-retours avec le Conseil communal. C’est le projet le plus citoyen sur lequel j’ai travaillé.

Quelle est votre vision en tant qu’architecte (gestion des espaces, etc.) ?

Un architecte est amené à travailler sur les espaces. Dans le cas présent, on a un parc, une place et un parking. Dans notre réflexion continue, nous avons souhaité que les groupes, mais aussi les individus isolés, puissent s’approprier cet espace. On parle ici du bien-être collectif mais aussi individuel. En termes d’espaces à occuper, j’évoquerai alors la végétalisation qui, outre les arbres nombreux maintenus, se fera avec des essences diverses et locales déclinant une évolution et un couvert différents, la halle qui fera la jonction entre le parc et la place qui pourra abriter des événements familiaux et des groupes. Cette halle a une dimension forte de rassemblement et elle sera aussi un lieu mémoriel lié à la singularité exceptionnelle de l’histoire de la ville.

Au niveau spatial, nous avons également ces éléments extérieurs, assez élégants qui permettront de se repérer sur cette place. Ils marqueront les entrées, les sorties. Nous avons énormément travaillé sur ces éléments avec de très nombreuses maquettes notamment.

Le premier niveau de parking est un espace particulier qui donne le côté inédit, unique du projet puisqu’il pourra abriter des événements d’envergure comme la Lux Fashion Week par exemple. Ce niveau de parking deviendra pour des moments spécifiques un lieu unique de culture avec de nombreuses opportunités, qui sera en lien direct avec le Palais. Ce lien potentiel sera au bénéfice de deux contributions collectives.

Nous imaginons que ce projet a été soumis à un appel d’offre, dès lors quelles sont les qualités qui ont fait retenir votre projet ? (Avantages/points forts, etc.)

Notre réflexion a été jalonnée par deux idées clé : la transformation d’un parking en un lieu beau et soigné accueillant des événements et l’utilisation de la topographie pour ne pas marquer de rupture entre le parc et la place.

Il est important de préciser que le niveau - 2 du parking restera accessible, même quand des événements seront organisés au niveau supérieur. Cette solution permet une offre de parking supérieure à ce qui existe actuellement. Notre équipe pluridisciplinaire permet de résoudre les complexités. J’ai moi-même une bonne connaissance des enjeux urbains. Notre trio fonctionne de manière complémentaire.

Quelles autres raménagements avez-vous réalisé ?

J’ai réalisé le Musée d’Art Contemporain du Grand Hornu, le Théâtre de Liège, de nombreux aménagements pour Mons 2015, la Scène nationale, l’Espace des Arts de Chalon sur Saône, l’école de Musique de Montataire à Roissy au Nord de Paris pour laquelle nous avons reçu un prix européen. Nous avons travaillé aussi sur le pavillon de Gaasbeek qui draine 350.000 visites par an, le Musée du Chat, le Palais des Beaux-arts de Bruxelles, le Palais de Coudenberg….

Nous avons acquis une solide réputation au fil de toutes ces réalisations et remporté de nombreux prix.

Comment envisagez-vous votre métier et votre mission sur le long terme ? Quelle est votre démarche générale en tant qu’artiste/architecte ?

L’architecte est-il un artiste ? On pourrait dire que c’est un artiste de la commande, comme Léonard De Vinci pouvait l’être, par exemple. Cependant, l’artiste a une liberté que l’architecte n’a pas.

Au travers des commandes, nous avons toutefois la latitude de passer du côté de l’expression créative. On réfléchit avec le cerveau mais aussi grâce à nos sens. Je dirais que l’architecte se rapproche plus de l’auteur, en ce sens qu’il donne un récit. L’architecture est un récit. Il y a des choses à raconter qui intéresse les gens de manière plus large. La singularité arlonaise, c’est que ce récit s’adresse également à un niveau interrégional, voire européen.

Je dirais que notre mission est spéculative. Architectes, nous allons chercher des valeurs dans le futur que nous faisons fructifier maintenant. C’est la signification de l’action de « projeter ». J’irai plus loin : l’architecte est un spéculateur utopiste, il est porteur d’une vision, d’une réalité que personne ne peut voir, ne peut toucher, arpenter mais qui sera là à la fin du chantier.


Premier coup de pelle ce lundi 17 janvier

Mise à jour 17.01.22

Le premier coup de pelle des travaux de la place Léopold a eu lieu en présence de Vincent Magnus, bourgmestre, et Kamal Mitri, échevin des Travaux. La diagonale de la place n’est désormais plus accessible aux véhicules. Le passage s’opère par la rue de la Poste et devant le Palais du Gouverneur.

 

 

 

 

 

 

 


Les travaux vont démarrer sur la place le lundi 17 janvier

Mise à jour 14.01.22

Le projet porté par la majorité communale a entamé une phase décisive : les travaux ont enfin démarré sur la place Léopold. L’équipe d’Archéologues qui œuvrait jusqu’ici dans le parc Léopold va déplacer son chantier de fouille pour se concentrer sur le sous-sol de la place jusqu’au 25 mars.

« Cette seconde phase de travaux complètera bien utilement les résultats obtenus l’année dernière. Nous avions découvert un tas d’informations archéologiques inédites. Mes plus grandes craintes pour ce futur chantier sont les conditions climatiques qui ne seront certainement pas très favorables durant les mois de février et mars », précise Denis Henrotay, Archéologue au Service Public de Wallonie.

Ce chantier aura un impact en matière de mobilité. Concrètement, à partir de lundi la diagonale de la place Léopold ne sera plus praticable. La circulation se fera via la rue de la Poste et devant le Palais du Gouverneur. Le jeudi, jour de marché (déplacé rue de Diekirch et Grand-Rue) l’accès à la poste se fera via la Grand-Rue, la rue Etienne Lenoir et la rue de la Poste qui permettront un accès à double sens. Les véhicules feront demi-tour devant la poste et repartiront via la rue de l’Esplanade.

Vincent Magnus ajoute ceci : « Il s’agit d’une étape importante pour ce projet, qui fait partie d’une vision globale d’aménagement pour notre centre-ville. L’objectif est d’en augmenter l‘attractivité en proposant un espace polyvalent que la population sera invitée à s’approprier. D’autres rénovations et aménagements déjà réalisés concourent au même objectif. Je pense à la rue Paul Reuter, à notre place de l’hôtel de Ville, à la place Camille Cerf, à la Montée Royale, au piétonnier. L’étape ultime sera l’aménagement d’un pôle culturel et événementiel majeur incluant le Palais et l’ancien hôtel du Nord ».

L’équipe en charge du projet se veut rassurante quant au respect du timing. Le moment le plus sensible s’étalera du 17 janvier au 18 février. La société creusera la place sur une profondeur d’environ 25 à 50 cm pour permettre aux Archéologues de mener leurs fouilles. A partir du lundi 17 janvier, il n’y aura plus de stationnement possible sur la place. La Ville espère qu’à partir du 19 février un parking provisoire avec empierrement d’une capacité de 50 places sera accessible au niveau du parc. Le projet prévoit qu’aucun arbre supplémentaire par rapport au projet global ne soit abattu. Au final, on en retrouvera même 27 en plus au niveau de l’Espace Léopold par rapport à ce qui existe aujourd’hui.

Le bourgmestre Vincent Magnus ajoute que le Collège a anticipé : « Nous avons aménagé deux parkings longue durée gratuits, rue Henri Busch et plaine des Manœuvres, à deux pas du centre-ville. Ils sont très fonctionnels et ne nécessitent que quelques minutes de marche pour venir en ville ».

Le planning prévoit la fin des travaux, parc et place compris, pour août 2024. Les Architectes voient en ce projet l’opportunité pour la Ville d’être « ambassadrice d’une large communauté inclusive ». Pierre Hebbelinck, Architecte en charge des travaux, décrit le projet de l’Espace Léopold comme « la mise en œuvre des enjeux de création urbanistique à l’échelle européenne ». Il ajoute : « Dans une ville de taille modeste, un investissement de cet ordre porté par la municipalité, met au service de tous de nouvelles formes d’urbanité. En effet, l’ensemble de l’opération porte sur un large espace composé d’un parc ancien, reconfiguré, d’une place aujourd’hui indigente du fait de l’occupation exclusive de la voiture qui devient un lieu qui peut accueillir des occupations tant pour les plus jeunes (rappelons la proximité des écoles) que d’événements commémoratifs, de marchés, de toutes forme d’appropriation par la ville et du territoire qu’elle irrigue. Enfin, un parking semi enterré se présente comme un concept innovant en le concevant comme un lieu de spectacles potentiels, de marché couvert et d’autres activités abritées, de plein pied avec le parc. Ce projet propose d’exposer dans ses lieux le résultat de fouilles archéologiques qui mettent en lumière la place singulière de sa mémoire remontant à la période romaine ».

Après une longue période ou la voiture a régné, la place Léopold opère un retour aux sources en redevenant bientôt piétonne.