Cellule jeunes (moins de 25 ans)
Dans la loi sur le droit à l’intégration sociale, une attention particulière est consacrée aux jeunes de moins de 25 ans, étant donné qu'ils représentent proportionnellement un groupe important parmi les bénéficiaires et qu'il est injustifiable d'un point de vue social que les personnes soient déjà exclues de la société à un âge précoce.
La cellule jeunes accueille et accompagne les 18 à 25 ans : un public varié confronté à des problématiques très diverses. Quelles que soient leurs situations, les jeunes en difficulté doivent être plus encadrés et soutenus, car ils sont plus vulnérables. Ils peuvent se retrouver plus vite et plus profondément marginalisés que les adultes.
Dédier un service spécifiquement aux moins de 25 ans permet à chaque travailleur social de se concentrer sur un nombre réduit de personnes. Il assure ainsi un accompagnement plus adapté à l’intégration des jeunes et travaille plus en profondeur à la responsabilisation de ses interlocuteurs.
Le travailleur social vérifie également si ces derniers peuvent bénéficier d’aides ou d’allocations extérieures au CPAS et les faire valoir.
On ne travaille cependant pas de la même manière avec un étudiant, un jeune déscolarisé, en rupture de projet ou déjà marginalisé. Dans tous les cas il faut déterminer avec chacun un projet viable. Si le jeune peut travailler, une collaboration s’établit alors avec l’insertion socioprofessionnelle. Si pour des raisons de santé ou d’équité il ne peut travailler, le service insertion sociale peut faire en sorte de mettre en place un suivi adapté.
Depuis la loi de 2002, les étudiants sont cités explicitement en tant que possibles bénéficiaires du revenu d’intégration sociale. Pour eux, le droit à l’intégration sociale prend la forme d’une formation ou d’études de plein exercice afin d’augmenter ainsi leurs chances d’intégration dans la vie professionnelle.
Notre CPAS donne un sens durable et émancipateur à la notion d’activation reprise dans cette loi. Nous considérons les études à temps plein comme un élément essentiel du trajet d’activation car elles peuvent déboucher sur une augmentation des chances sur le marché du travail. Se former et obtenir un diplôme sont certainement des moyens efficaces dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Les étudiants peuvent choisir librement leurs études. Mais leurs motivations et leurs aptitudes à faire les études choisies sont analysées. Une psychopédagogue et une psychologue font partie de l’équipe du service social et peuvent apporter une expertise à ce niveau.
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